Mon chéri c'est lui!
Je veux bien arrêter de vivre dans un roman, mais après un mec pareil, que reste-t-il aux autres?
Faut-il que rien ne perdure
Ni les prés, ni la verdure
Ni les amants que nous fûmes
Ni les frimas, ni les brumes
Faut-il que nul ne résiste
Ni les aoûtiens, ni les juillettistes
Ni les messieurs, ni les dames
Ni les mélos, ni les drames
Mes fenêtres donnent sur la cour
Donnent sur la cour
Sur une sortie de secours
Et sur les poubelles alentour
Faut-il que rien ne subsiste
Ni le sentier, ni la piste
Ni le printemps qui n'est plus
Ni le clocher ni la rue
Faut-il que nul ne s'accorde
Ni les scénarii, ni les story-boards
Ni les esprits, ni les âmes
Ni les scherzi, ni les gammes
Mes fenêtres donnent sur la cour
Donnent sur la cour
Je relis tes mots d'amour
Tes mots d'amour
Mes fenêtres donnent sur la cour
Donnent sur la cour
Sur une sortie de secours
Et sur les poubelles alentour
Etienne Daho, l'outsider (je pourrais m'en contenter, si vraiment Benjamin n'est pas dispo)
Sur son site, écouter Radio Daho (un choix des chansons préférées d'Etienne)
Le Brasier
Ces instants fragiles sont emplis d'espoir
Même si j'ai été la cible et la proie
De mille aiguilles de cent coups bas
Qui m'éloignent trop de moi
La perfection pure n'a souvent pas de prix
La recherche me détruit
Puis je viens à la vie
Vois tout au fond de moi
Ce brasier qui ne s'éteint pas
Que vive la flamme, que vive la flamme
Pour à nouveau prendre
feu et brûler jusqu'au bout
Cet irrépressible espoir
S'accrocher à des détails, l'espoir
Si la vie se charge de me refaire tomber
Sans personne à mes côtés
Si à nouveau la solitude me déprave
Tu sais même les épaves
Sont de la trempe des braves
Vois tout au fond de moi
Ce brasier qui ne s'éteint pas
Que vive la flamme, que vive la flamme
Pour à nouveau prendre
feu et brûler jusqu'au bout