Les films de ma vie
Moulin Rouge
Si vous êtes frustrés par les quelques secondes de plaisir que nous a offert Baz Luhrmann avec sa mise en scène de la nouvelle pub n°5 de Chanel, je vous conseille de vous repencher très rapidement sur le sublime Moulin Rouge. A la fois balade poétique, histoire de passion dévorante, conte moderne sur l'honnêteté et la droiture, ballet multicolore et karaoké géant qui inclut les tubes les plus gigantesques de ces 30 dernières années, c'est un régal absolu qu'il faut s'empresser de dévorer, accompagné de son âme soeur, ou en rêvant à elle, blotti dans son canapé vermillon.
Parce que c'est ça l'amour: deux coeurs qui battent la chamade, des chansons plein la tête, l'envie de danser sous les étoiles et comme dans les tableaux de Chagall, pouvoir voler ensemble dans le firmament...
Beautiful Thing
Humour british garanti, les émois de deux jeunes ados dans la working class anglaise, et comment même dans un univers de béton, l'amour peut transformer la dure réalité en Arc-en-ciel....Un film qui donne envie de chanter et de retomber amoureux! L'antidote parfait à la morosité
The hours
Parce que la vie est un choix et qu'en une journée l'existence peut basculer tragiquement,profitons de chaque instant.Trois actrices en état de grâce sous les traces de Mrs Dalloway. "You can not find peace by avoiding life" (Virginia Woolf)
Jackie Brown
"I was the first brother of five, doing whatever I had to do to survive, I'm not saying what I did was allright, trying to break out of the ghetto was a day-to-day fight": parce qu'il n'y a pas d'âge pour renaître
Edward aux mains d'argent (Sissors hands)
www.timburton.com et http://www.timburtoncollective.com/
Au delà des apparences, savoir reconnaître la valeur des gens et des choses
Nightmare before Christmas
Sally's song
I sense there's something in the wind
That feels like tragedy's at hand
And though I'd like to stand by him
Can't shake this feeling that I have
The worst is just around the bend
And does he notice my feelings for him?
And will he see how much he means to me?
I think it's not to be
What will become of my dear friend?
Where will his actions lead us then?
Although I'd like to join the crowd
In their enthusiastic cloud
Try as I may, it doesn't last
And will we ever end up together?
no, I think not, it's never to become
For I am not the one
Les films de François Ozon Sous le sable, 8 femmes, 5x2
Tout Almodovar
Sophia Coppola
Dans le cinéma de Sophia, j'aime tout,son impertinence, sa sensibilité, son humour, cette façon de nous entraîner dans un univers parrallèle, d'où l'on ressort grandit et plus intelligent qu'avant.En attendant Marie Antoinette, autant de bonne raisons pour revoir ses films.
http://www.paramountclassics.com/virginsuicides/html_3/
Rois et Reine
Si depuis quelques années vous hésitez à franchir le pas pour aller visionner les films d'Arnaud Desplechin, soyez convaincus d'une chose, Rois et Reine est définitivement son oeuvre la plus accessible et celle qui vous réconciliera avec le réalisateur. Pendant 2h30, les protagonistes de cette histoire tour à tour bouleversante, drôle, et pathétique comme peut l'être la vie, nous entraîne dans les méandres de l'humain, cet animal si peux parfait, et tellement attachant par sa complexité et la palette de ses sentiments. La mère courage se révèlera ainsi fille indigne, le présumé fou démontrera les limites de sa propre folie, le père protecteur et aimant franchira le cap de l'inavouable et les personnages refusant les rôles qu'on leur prédestine. Les comédiens, tous excellents, de Mathieu Almaric, en passant par Emmanuelle Devos et Catherine Deneuve, inattendue dans un rôle de psychiatre de choc et de charme, nous entrainent dans ce conte moderne qui nous touche dans ce que nous avons de plus intime, et montre comment on peut avancer dans la vie, si profonde qu'ait été la blessure. Le rapport entre l'âme et le corps est magnifiquement éclairé, comme la brulûre sur la ventre de l'heroine qui survient après qu'elle ait physiquement porté les pages pleines de reproches écrites par son père avant de mourir. On ne ressort pas de ce film indemne, mais grandit, avec quelques clefs pour prendre en mains son propre destin, comme si Desplechin avait mine de rien pointé du doigt des réalités universelles.Un véritable électro choc en somme que l'on est ravit d'avoir subit.