La gradation des sanctions envers les chômeurs prend forme

La réforme du contrôle des chômeurs prévoit une gradation des sanctions qui peut aller jusqu'à la suppression de l'indemnisation au troisième refus d'une offre valable d'emploi, a précisé le ministère délégué à l'Emploi.Jusqu'ici, le régime applicable en vertu du Code du travail "était la suppression brutale de l'allocation en cas de manquement", rappelle-t-on au ministère. La suppression de l'indemnisation était cependant rarement effective.La circulaire qui fixe les modalités d'application de la réforme stipule que les chômeurs qui refuseront un emploi "compatible avec leur spécialité, leur formation" ou leur "mobilité" verront leurs allocations réduites de 20% pour une durée de deux à six mois.L'allocation sera réduite de 50% s'ils récidivent et la suppression définitive pourra intervenir au troisième refus, sauf "circonstances particulières du dossier", précise la circulaire, datée du 5 septembre. Il est rappelé que "les demandeurs d'emploi ont l'obligation d'accepter les offres d'emploi qui leur sont proposées, à condition que celles-ci soient compatibles avec leur spécialité ou leur formation et avec leurs possibilités de mobilité, et rémunérées à un taux de salaire normalement pratiqué dans la profession et dans la région".

Grosso merdo, cela signifie que si je me fais virer demain de l’entreprise dans laquelle je bosse, je serai obligé d’aller bosser chez le concurrent si l’Anpe (si tant est qu'elle fasse correctement son travail) me propose un job chez lui, même si je n’ai aucunement envie d’aller y travailler en fonction de ce que je sais de l’environnement, conditions de travail, etc…etc ;

Tout cela est vraiment pitoyable, c’est une nouvelle manière de culpabiliser les gens en leur pointant du doigt que le chômage, c’est de la faute des chômeurs, au moment même ou une société informatique Hewlett Packard, alors que ses bénéfices sont au plus haut, décide de licencier ¼ de son effectif total !!!

De qui se moque-t-on ???  

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